Romain Afflelou chez Marie Drucker sur France 2: Mon nom n’a jamais été un problème


A 30 ans, le fils du célèbre opticien se fait une place dans le monde des lunettes, comme il l’a expliqué dans le magazine de Marie Drucker consacré à La Réussite en héritage ?

Son nom est plus connu que son prénom. Pourtant, après avoir été DJ et fait ses classes dans l’entreprise de son père, l’opticien Alain Afflelou, Romain s’affirme comme créateur de montures de lunettes tendance pour de grandes enseignes. A 30 ans, ce célibataire sans enfant dirige RAC, dont les locaux sont sis sur la prestigieuse avenue des Champs-Elysées. Mais le jeune homme « formé sur les tas » garde les pieds sur terre. Rien n’est acquis en somme.

FRANCE-SOIR. France 2 se demande ce soir si la réussite est une question d’héritage. Qu’en pensez-vous ?
ROMAIN AFFLELOU.
Pour ma part, je crois surtout que c’est une question d’éducation. Celle que l’on reçoit à l’école mais aussi celle transmise par la famille.

La société de votre père a 30 ans, comme vous. Etait-il absent durant votre enfance ?
C’est vrai que, la semaine, il partait tôt et rentrait tard. Mais nous n’avons pas senti de manque. Au contraire, mon père nous faisait partager son quotidien. Il s’est construit au fur et à mesure.

Quelles valeurs vous a-t-il inculquées ?
Celles du travail et du respect. Mon grand-père, qui était boulanger, se levait chaque matin à 4 heures. Mon père l’a très vite compris et nous a donné l’image du travail, le sens du contact et le goût d’aller sur le terrain.

L’entreprise que vous avez créée voilà cinq ans a changé de nom. Faire disparaître le nom d’Afflelou, était-ce une façon de couper le cordon ?
Non. Nous sommes fournisseur de lunettes, mon père est opticien. Dans mes démarches, je garde mon nom, car j’en suis fier. Je ne pense pas que les gens restent figés dans une mentalité type « c’est un fils de… » ou « c’est le fils de mon concurrent ».

On peut penser que les magasins Afflelou vous ont réservé le meilleur accueil…
Ils sont franchisés, donc chaque commerçant reste indépendant. Avec la crise, je peux vous assurer que personne ne va m’acheter des lunettes pour me faire plaisir.

Comment votre père a-t-il réagi quand vous avez quitté son entreprise ?
Même s’il ne nous a jamais forcés à travailler avec lui, partir était contraire à ce qu’il avait imaginé. Je l’ai fait parce que j’avais envie de voir plus loin et surtout d’aller au bout de mes idées, quitte à me tromper. A présent, la majorité de mes clients sont « hors Afflelou », j’emploie une petite équipe de 15 personnes et j’espère encore me développer. Je n’estime d’ailleurs pas encore avoir réussi, je vis au jour le jour…

Cliquez ici pour revoir l’emission Onde Choc présentée par Marie DRUCKER avec Alain AFFLELOU et Romain AFFLELOU dans sont intégralité


Source: Francesoir.fr



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