All, premier réseau d’opticiens indépendants, grandit à vue d’oeil


Le premier réseau d’opticiens indépendants en France a son siège à Mons-en-Baroeul. Le groupe All continue de se développer et voit son avenir d’un bon oeil.

alliance optique all

Le père de Stéphanie Dangre, actuelle directrice générale du groupe All, est opticien à Lambersart lorsqu’il crée un réseau d’opticiens indépendants. Visionnaire. C’était en 1988, « au moment du développement des enseignes. L’idée, c’était de donner aux opticiens indépendants les moyens de négocier les prix auprès des fabricants et de leur permettre de proposer des tarifs équivalents à ceux des enseignes ». Centrale d’achats à l’origine, le groupe a développé différents services comme la communication, la formation…

> Après le rachat du réseau Rev (350 opticiens) en 2010, All, dont le siège est à Mons-en-Baroeul est devenu le plus important réseau en France avec 1 900 opticiens indépendants (sur 5 000 en France). Pour comparaison, l’enseigne Alain Afflelou compte 750 magasins. En 2010, près de 200 nouveaux opticiens ont rejoint le réseau All qui a réalisé 155 ME de chiffre d’affaires en 2010 et qui devrait connaître une progression de 2 à 3 % cette année.

> Le secteur est un peu « chahuté », selon Stéphanie Dangre. La concurrence s’est accrue avec la multiplication des points de vente. « Il est aussi sous pression avec certains organismes d’assurance complémentaire qui imposent des opticiens partenaires qui proposent des sélections de produits limitées. En parallèle, le secteur est confronté au développement des ventes de lunettes sur Internet. C’est courant aux États-Unis. Ça débute en France. Le problème, c’est que les prises de mesure, qui sont réalisées par le client lui-même, ne sont pas fiables. C’est dangereux car l’oeil s’y habitue et s’il y a une erreur, le consommateur ne s’en rend pas compte. » Vigilance, donc.

> On compte 11 000 magasins d’optique en France. Ce marché de 5 milliards d’euros continue de se développer en raison du vieillissement de la population. « Je suis optimiste sur l’avenir du groupe All. Je crois qu’il y a la place pour notre modèle, celui des consultants en santé visuelle, en partenariat avec les ophtalmologistes, davantage que pour des opticiens low cost . »

Source: www.lavoixeco.com

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