Carl Zeiss sollicite du chômage partiel pour son site de Fougéres
Le fabricant de verres, implanté à Fougères (Ille-et-Vilaine), qui a perdu son plus gros client au début de l’été, veut recourir au chômage partiel.
Les partenaires sociaux ont été consultés le 3 octobre par la direction de l’entreprise. La demande d’autorisation préalable pour recourir au chômage partiel, que l’employeur doit solliciter auprès de la préfecture, a été faite dans la foulée. L’administration devra donner sa réponse d’ici quinze jours. Si elle donne son feu vert, Carl Zeiss Vision pourra mettre au chômage partiel jusqu’à la moitié de son effectif ce prochain semestre. Ce dispositif sera adapté en fonction des commandes reçues par le fabricant.
Le ministère alerté
En juin, l’entreprise avait appris que son plus gros client, GrandVision BV, préférait désormais se fournir chez un concurrent japonais. Afin d’anticiper l’arrêt des commandes, la direction lui avait demandé un délai supplémentaire avant la fin effective du contrat. En vain : celui-ci s’arrêtera fin octobre. « Le ministère du Redressement productif a été alerté et des discussions se poursuivent avec leurs services », précise Nicolas Sériès, PDG de Carl Zeiss Vision France.
40 % du temps de travail chômé
Mais GrandVision BV a déjà levé le pied, et les commandes ont chuté, contraignant le fabricant à demander aux salariés de solder leurs compteurs d’heures supplémentaires et de récupération de jours fériés. Risquent prochainement d’être touchés par du chômage partiel les 224 salariés en poste à la production. « On estime que 40 % du temps de travail sera chômé », prévoit Hervé Béranger, délégué syndical CFDT. À l’initiative du syndicat, les salariés se réuniront en assemblée générale vendredi aux Urbanistes.
Source Ouest-France.com
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