Chez Essilor, la stratégie de l’entreprise est soumise au vote des cadres


Le patron du numéro un mondial du verre ophtalmique, Hubert Sagnières, exposera le 29 avril prochain sa stratégie à ses cadres avant de se soumettre à leur vote.

C’est une résurgence de la coopérative ouvrière du XIXe siècle, à l’origine d’Essilor. Le 29 avril prochain, une semaine avant l’assemblée générale du numéro un mondial du verre ophtalmique, son patron Hubert Sagnières exposera sa stratégie à ses cadres, avant de se soumettre à leur suffrage. Une tradition maison à laquelle il sacrifiera, comme tous ses prédécesseurs. À Paris, salle Reuilly dans le XIIe arrondissement, plus de 500 salariés actionnaires, en liaison multiplex avec des représentants de plusieurs filiales, participeront au vote de confiance sur la stratégie de l’entreprise, ainsi que sur ses politiques financière et de ressources humaines.

Réunis au sein de Valoptec, 6 500 des 11.000 salariés du groupe voteront ensuite toutes les résolutions de l’assemblée générale, dont le renouvellement du mandat d’administrateur d’Hubert Sagnières. «Premiers actionnaires d’Essilor avec 14 % des droits de vote, les salariés pourraient – en cas de désaccord peu probable – envoyer des signaux négatifs lors de l’Assemblée générale», explique Aïcha Mokdahi, présidente de l’association Valoptec. En 2009, Hubert Sagnières avait été adoubé par 82 % des salariés. La hausse de 18,2% du bénéfice net et de 19,1 % du chiffre d’affaires en 2010 plaident en sa faveur. Issu du rang, il ne sera assurément pas désavoué par ses anciens collègues.

Source: www.leFigaro.fr

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