Opticien-lunettier, un métier polyvalent


Place du commerce s’intéresse, cette semaine, aux vendeurs de lunettes qui sont de plus en plus nombreux. Vieillissement de la population, mode, look, il y a bien des explications à cette réussite.

Un métier complet. Après un BTS opticien-lunettier, les diplômés peuvent exercer « un métier complet et plaisant parce qu’on ne fait pas toujours la même chose, assure Bastien Thomas, opticien chez Atol. C’est un métier technique avec le travail d’étude des ordonnances, la taille et le montage des verres. C’est aussi un métier qui nous permet d’être en contact avec les clients. Nous les guidons et les rassurons par rapport à leurs défauts visuels ».
Tendance. Pour Philippe Vialle, propriétaire des deux Optic 2000 de Saint-Lô, « c’est un métier de plus en plus en relation avec la mode. Les montures deviennent modulables, colorées, interchangeables. Il y a de plus en plus de choix. Certains clients veulent du discret, d’autres des choses qui se voient. Cette année, la tendance est au vintage avec des grandes lunettes pour les solaires, un retour aux formes rondes et au style des années 70 ».

Technologique. Les béotiens l’appellent « plastique », les professionnels disent « acétate ». C’est l’une des nombreuses matières utilisées pour la fabrication de lunettes légères et colorées. À la pointe de la technologie, les montures profitent des recherches de l’aéronautique. C’est ainsi que le titane, utilisé pour les prothèses chirurgicales, allège aussi bien les avions que notre nez.

Les verres sont également en constante évolution. « Les verres organiques sont de plus en plus légers, poursuit Bastien Thomas, ils ne cassent pas et leur amincissement est maintenant égal au verre minéral. Même s’ils sont plus sensibles aux rayures, les traitements sont de plus en plus performants. » Les lentilles de contact ne sont pas en reste et offrent régulièrement un meilleur confort visuel.

Saturé. Avec le vieillissement de la population et les écrans d’ordinateur, l’optique a de beaux jours devant elle. Néanmoins, « il y a environ 12 000 opticiens en France pour 2 000 élèves diplômés par an. D’ici 5 ans, beaucoup d’opticiens risquent de se retrouver au chômage. Les opticiens aimeraient étendre leur domaine de compétences en allant plus loin que la loi entrée en vigueur l’an dernier et qui les autorise à renouveler les verres correcteurs prescrits depuis moins de trois ans ».

Source: www.ouest-france.fr

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