Suite à son rachat, Hans Anders Opticiens fait ses bagages et quitte Reims


L’histoire d’amour tourne court entre la firme internationale et Reims. La faute à un récent rachat.

On allait voir ce qu’on allait voir. On a effectivement vu. En mars 2007, le groupe international Hans Anders a posé ses valises dans la Marne, à Reims plus précisément. La firme hollandaise, spécialisée dans la conception et la fabrication de lunettes low cost, a implanté un centre de meulage et de logistique qui devait générer, à terme, soixante-dix emplois. Le siège social a également été installé à Reims.

Il a trois jours, le groupe a annoncé la délocalisation et donc la fermeture de son siège, basé rue André-Huet. Avec, à la clef, vingt-deux salariés qui devront s’en accommoder. Le mirage aura duré un peu plus de quatre ans.

L’opticien Hans Anders, qui compte plusieurs dizaines de magasins en France, voulait « développer un centre de formation interne ». Cela ne se fera jamais.

Le rachat qui change tout

À l’époque, l’investissement avait été de 1,8 million d’euros, une implantation facilitée par Reims Champagne développement (aujourd’hui Invest in Reims, ndlr), la CCI et les collectivités locales en passant par une aide du fonds local de revitalisation industrielle. Après le rachat il y a peu par le consortium Apef 5 (Alphal Private Equity Funds 5 et Alpinvest), la stratégie a changé. Le siège social quittera donc la cité des sacres.

Quant au magasin du centre-ville, lui, il demeure. « Ce que je peux dire, c’est que c’est une très belle aventure qui prend fin. Et qui aura duré près de cinq ans. C’était une performance de faire venir le siège français d’une société internationale à Reims alors que nous étions en concurrence avec des villes de région parisienne et du Nord.

« Aussi, il faut retenir que Hans Anders aura permis de vivre à vingt-deux familles durant ce temps-là. Que des loyers ont été touchés. Le fait de traverser deux crises sans commune mesure, et surtout le fait d’être racheté change tout. Et nous ne pouvions absolument pas le prévoir », constate Jean-Yves Heyer, responsable d’Invest in Reims.

La fin d’une belle aventure entreprenariale certes. Mais aussi un bouleversement social pour plus de vingt familles qui n’ont sûrement pas dit leur dernier mot au regard du contenu du plan présenté et des propositions au minima de la direction.

Source: www.lunion.presse.fr

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