L’opticien LISSAC cultive son image d’opticien spécialiste


L’enseigne d’optique, quasi centenaire, s’est forgée une belle image de spécialiste à la fois des cas « médicaux » et de l’enfant.

L'opticien LISSAC cultive son image d'opticien spécialiste« Lunettes toujours parfaites, à prix honnêtes ». Les vieux slogans publicitaires, un brin surannés, sont toujours aussi magnifiques à dénicher. Celui-ci date de 1932. Il était alors déclamé en radio. Il faudrait pouvoir l’écouter, pour en goûter tout le sel. Lissac, à l’époque, est une enseigne essentiellement parisienne, ne recensant qu’une poignée de points de vente. Elle en possède 208 aujourd’hui, un peu partout en France, et espère pouvoir en compter 400, à terme, dans quelques années. C’est que Lissac, dans un marché de l’optique pourtant surchargé, avec plus de 11 500 magasins dans l’Hexagone, dispose d’un potentiel de croissance plus qu’intéressant.

Réputation Celui d’une ouverture à la « mode », par exemple. Lissac, historiquement, s’est forgée une solide réputation d’expert en lunettes « médicales ». Un cas difficile ? Hop, je l’envoie chez Lissac. De quoi, déjà, légitimer sa présence parmi une concurrence très forte. Ensuite, Lissac s’est fait l’expert des enfants. Cela date de 1970, déjà, avec le lancement de sa première collection pour les plus jeunes quand, d’ordinaire, jusqu’à cette date, les lunettes pour enfants n’étaient finalement rien d’autres qu’une déclinaison, en petit, des formats pour adultes.

- Mezzanine Maintenant, Lissac veut « généraliser » son image. Depuis 2011, l’enseigne développe son concept « Mezzanine », consistant à promouvoir la conception de lunettes optiques et solaires sur-mesure. Une quinzaine de points de vente proposent déjà, d’une manière ou d’une autre, ce type de service. L’idée est maintenant de l’étendre à l’ensemble du réseau. Et quand on parle de sur-mesure, c’est vraiment du sur-mesure : un client vient avec une simple photo, d’un modèle de lunettes qu’il souhaite voir très vite sur son nez, et Lissac s’engage, dans la mesure du possible, bien sûr, à le lui réaliser. Même un simple dessin.

- Fait main C’est bien sûr grâce à son expertise « médicale ». En effet, puisque chaque cas est unique, l’enseigne n’a pas pu automatiser sa production. Tout se passe donc encore de manière manuelle, dans l’atelier de Clamart, au siège du groupe. Là-bas, on s’affaire, plaque d’acétate en main, à réaliser les voeux les plus fous des clients.

De quoi, s’il était encore en vie, ravir Georges Lissac, le fondateur de l’enseigne, il y a quasi cent ans. Cela s’est passé en 1919, rue Dauphine, à Paris. L’homme voulait s’appuyer sur les progrès de la médecine, pour « vendre de la vue », et améliorer l’existence de ceux qui avaient besoin de lunettes.

LISSAC EN DATES

  • 1919 Ouverture du premier magasin à Paris.
  • 1932 Lancement de la première campagne radio pour Lissac, « lunettes toujours parfaites, à prix honnêtes ».
  • 1938 Ouverture du premier « mégastore optique », rue de Rivoli à Paris. C’est alors le plus grand magasin d’optique d’Europe.
  • 1969 Lissac à l’origine de la création d’Essilor.
  • 1975 Ouverture à la franchise.
  • 2003 Rapprochement de la société Frères Lissac avec le Groupe Optic 2000.
  • 2012 Ouverture du 200e magasin.
  • Source LSA.FR

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