Optique-lunetterie : quatre métiers à la loupe
Ces quatre professionnels ont en commun un travail de précision nécessitant de grandes compétences techniques.
OPTICIEN
Il taille, calibre et monte les verres pour qu’ils soient adaptés à la monture. Il occupe aussi un rôle commercial, doit gérer son point de vente, et assurer la liaison avec les fournisseurs. Depuis 2007, il peut aussi examiner la réfraction des yeux pour reconnaître la nature du trouble visuel.
Profil : à la fois commercial et auxiliaire de santé, l’opticien doit allier un solide savoir-faire technique et un goût pour l’accueil, le conseil d’une clientèle variée et la vente.
Formation : le brevet de technicien supérieur (BTS) opticien-lunetier est obligatoire pour exercer et ouvrir un magasin d’optique. Il se prépare dans des établissements spécialisés publics ou privés et la formation dure deux ans, parfois trois.
Salaire : 1400 € brut mensuels pour un diplômé débutant, et jusqu’à 2 100 € pour un salarié confirmé. A son compte, l’opticien peut gagner jusqu’à 5000 € brut mensuels.
MONTEUR-VENDEUR
Sous le contrôle et la responsabilité d’un opticien, le monteur-vendeur prend les mesures nécessaires à l’exécution de la prescription de l’ophtalmologiste puis, en atelier, taille les verres et les insère dans la monture. En tant que vendeur, il conseille le client sur ses lunettes ou lentilles.
Profil : le métier nécessite habileté manuelle, précision et soin, ainsi qu’un bon sens de l’observation et de l’esthétique.
Formation : le CAP monteur en optique-lunetterie se prépare en deux ans après la 3e, et uniquement en apprentissage. Pour concilier le poste de monteur et celui de vendeur, et ne plus travailler seulement dans l’atelier, il faut passer un BEP, qui se prépare lui aussi après la 3e, ou après le CAP.
Salaire : smic (1347 € brut mensuels), rarement plus, pour un débutant.
OPÉRATEUR DE COMMANDES NUMÉRIQUES
La robotisation et le travail sur les nouveaux matériaux accroissent la demande du secteur pour ces professionnels dont la mission est de programmer, alimenter et décharger les machines à commandes numériques, soit les machines pilotées par informatique.
Profil : le travail de l’opérateur exige des gestes précis, de la minutie et de l’astuce, sans oublier une bonne résistance physique (travail debout en atelier, horaires irréguliers).
Formation : plusieurs bacs professionnels, notamment pilotage des systèmes de production automatisée, technicien outilleur et technicien d’usinage permettent d’exercer. Toutefois, les entreprises recherchent surtout des opérateurs polyvalents et de plus en plus qualifiés, capables d’occuper différents postes de travail sur une ligne de fabrication. Le BTS industrialisation des produits mécaniques est donc le diplôme le plus indiqué.
Salaire : 1700 € brut mensuels pour un débutant.
AGENT DE TRAITEMENT DE SURFACES
Le traitement de surfaces est une opération, souvent chimique, qui vise à modifier l’aspect ou la fonction des surfaces des matériaux pour les adapter à certaines conditions d’utilisation (aspect décoratif, fonction antiusure, antireflet…). L’opérateur prépare les produits, règle les équipements dont il assure la conduite et la surveillance. Les fabricants de montures et de verres correcteurs emploient des agents de traitement de surfaces.
Profil : avoir une bonne connaissance des propriétés des matériaux ainsi que des procédés de traitement. Et être prêt à des conditions d’exercice parfois difficiles : l’agent de traitement travaille debout, dans une atmosphère d’atelier (poussières, produits chimiques…).
Formation : ce métier est accessible par l’apprentissage ou à partir de formations de niveau V (CAP, BEP, CFPA) dans le domaine de la mécanique. Toutefois un bac professionnel (traitement des surfaces) voire un BTS sont de plus en plus demandés.
Salaire : 1500 € brut mensuels pour un débutant.
Source: Le Parisien.fr
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