Lunettes sur Internet, un nouveau défi pour les enseignes d’optique


Croissance ralentie, parc mature, dégradation des performances, e-commerce etc. Selon Xerfi, les opticiens et les grandes enseignes (Optic 2000, Krys, Afflelou…) devront ajuster leur stratégie.

La croissance du marché français de l’optique va ralentir en 2011 et 2012 au rythme de moins de 2 % en volume en moyenne annuelle, contre près de 4% en 2010, indique Xerfi. Si l’augmentation et le vieillissement de la population ou la préoccupation croissante de santé demeurent de solides atouts structurels pour les opérateurs, « la dégradation du pouvoir d’achat et la baisse du taux de remboursement des lunettes par la Sécurité sociale pèseront sur la consommation », anticipe le cabinet d’étude.

En progression de 20 % entre 2005 et 2010, le parc de magasins d’optique a atteint les 13 600 unités à fin 2010, selon Xerfi. Une densification qui affecte mécaniquement le chiffre d’affaires moyen par point de vente (-1 % en 2011 et 2012, estime Xerfi) ce même si « l’amélioration des conditions d’approvisionnement permet à la profession de maintenir un taux de marge commerciale élevé et en hausse, même en période de ralentissement de l’activité ».

Très concentré, le marché de l’optique est dominé par les grands groupes. Les dix enseignes et centrales leaders, coopératives ou franchises (groupes Optic 2000, Krys, Alain Afflelou, Atol, Générale d’Optique, GrandOptical etc.) génèrent ainsi 75 % de l’activité. Pour se diversifier, plusieurs d’entre elles développent une offre d’audioprothèse, comme récemment Alain Afflelou Acousticien.

Autre piste de croissance pour ces grosses chaînes, le e-commerce, analyse Xerfi. Jusqu’alors prudentes et plutôt critiques sur la vente en ligne de lentilles et lunettes correctrices, celles-ci doivent faire face à la nouvelle concurrence de nombreux pure players : leaders du e-commerce (Spartoo, Evioo) et groupes d’optique en ligne comme lentillesmoinscheres ou Happyview.

Seules Krys et Optical Center se sont à ce jour aventurées sur ce créneau alors que les réseaux physiques disposent pourtant, note Xerfi, « de véritables avantages concurrentiels au premier rang desquels une puissance d’achat pour s’imposer sur le terrain des prix, une notoriété synonymes de coûts d’acquisition clients réduits et un réseau de magasins garant de proximité et de services aux consommateurs ».

Source: www.franchise-magazine.com

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